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    Aller simple pour Bioland

     
    LA SOLUTION POUR LE TROU DE LA SECU

    Nos anciens sont trop nombreux. On ne sait plus quoi en faire. Direction le paradis baba cool de
    Bioland en Ardèche pour les réduire en cendres.

    Que faire des jeunes d’hier quand ils deviennent les petits vieux d’aujourd’hui ? Ces êtres
    dévalués, inutiles, et si peu sexy à regarder qu’on n’en voudrait pas à la télévision, chez

    Fogiel
    ou Ardisson. Ni riches, ni puissants, vedettes de rien du tout, sinon de leur propre histoire, ils
    forment le peuple couleur muraille des gens âgés, effacés du paysage pour cause de décrépitude
    supposée. On les zappe pour ne pas les voir et surtout ne pas (trop vite) leur ressembler. Même
    si, à l’exemple des extraterrestres de série B, ils sont de plus en plus nombreux à survivre parmi
    nous…

    La solution est de proposer pour eux un "plan vermeil" qui vaut son pesant d’or.
    il faut prendre cet essai sur le troisième âge au deuxième degré avec beaucoup d’humour, pour ne pas sortir définitivement fâché de sa lecture.

    "Le senior est au vieux schnock ce que le malentendant est au sourdingue ou le technicien de
    surface au balayeur : une concession onéreuse". On voit le genre…

    Vieux schnocks contre bobos speedés

    Les "vieux schnocks" ont troqué le jogging du winner contre le bandage herniaire. Le club de golf
    contre la canne de l’éclopé. Crime impardonnable. Leur sex-appeal défunt ne fait plus vendre de
    caleçons de bains, pas plus que de presse-purée. Le spectacle affligeant de leur baisse de régime n’incite pas le corps social post-moderne à consommer.

    "Ni procréateur ni créateur de richesses, moins le sujet âgé est utile à la société, plus il lui
    coûte".

    Du coup, ces "fins de vie" inutiles, qui n’en finissent pas de vieillir, impatientent l’opinion et
    n’intéressent plus personne. Hormis leur médecin et leurs héritiers, quand ils ont mis un peu
    d’argent de côté.

    Solitaires, ils traînent leurs souvenirs au bout de la laisse de leur chien. Ils se font bousculer
    par les "bobos" speedés dans les artères stressantes de nos jungles urbaines et chouraver leurs
    économies à la sortie des banques par les clones maléfiques de leurs petits-enfants.

    Autrefois, ils incarnaient le savoir, l’expérience, la sagesse. L’initiation à toutes les
    politesses de la vie. Aujourd’hui, dans cette société mal élevée qui se fout du passé, ils ne
    représentent plus qu’un fardeau familial encombrant pour les ayants droit. Ce n’est pas pour rien qu’on sème les grands-mères désargentées sur les aires d’autoroute......

    Des centenaires par millions

    À bout de liftings et de ravalements, épuisés par leur existence passée de cadres dynamiques ou
    d’ouvriers modèles, les laissés pour compte du rendement et de la performance généralisée ont
    intériorisé le fait qu’ils ne sont plus présentables. Ils se cachent pour gérer leur survie, à
    petit feu et chacun dans leur coin. Mais ils prennent leur temps. Et c’est là que le bât blesse…

    "Il serait irréaliste d’exiger de ceux qui débutent dans la vie, de nourrir, laver, habiller et
    soigner ceux qui s’obstinent à ne pas la quitter (tout en se plaignant d’y rester)".

    La démonstration est celle, poussée à l’extrême, de la gérontophobie intégriste. Que nos anciens
    sucrent les fraises en hiver et ne succombent pas tous aux canicules de l’été, passe encore.
    Qu’ils transforment les agoras médiatiques de la juvénilité dominante en corridors pour maisons de retraite et les caisses de la Sécurité sociale en tonneau des danaïdes, voilà qui est plus grave.

    Leur expansion démographique galopante creuse les dépenses de santé des actifs en pleine forme et pèse d’un poids intolérable sur la croissance du PIB, ce qui pose un vrai problème de survie à la société.

    Pensez donc. Leur longévité scandaleuse augmente de trois mois chaque année. À ce train-là, les centenaires seront bientôt plus nombreux que les bien-portants. Les sonotones remplaceront les portables dans les rues. Les octogénaires requinqués n’auront plus peur de rien ni de personne.

    Sous la menace du "senior power"

    Il faut agir avant que le "continent gris", qui submerge peu à peu la "planète jeune", ait pris
    conscience de sa puissance. Sinon, bonjour le "senior power", les "panthères grises" et la
    dictature du prolétariat de l’âge ultime. Fini le culte lascif voué aux tendrons de l’économie de
    marché. En route pour le Grand soir du crépuscule des vieux, la lutte armée entre les "Horace" des générations montantes et les coriaces du troisième âge. La sénilité totalitaire régnera sur le monde.

    Dans "L’arrache-coeur", l’insolent Boris Vian proposait déjà d’organiser une "foire aux vieux"
    pour les vendre aux enchères. Plus près de nous, "Hara-kiri" (du regretté professeur Choron)
    réalisait quelques-unes de ses pages les plus "affreuses" sur ce qu’un auteur anonyme
    d’Aix-en-Provence désignait, il y a trente ans, comme un "génocide sociologique" : "L’exclusion
    méthodique de ces aînés à qui on doit la vie - et le respect".

    Dans "Soleil Vert", film américain de science (à peine) fiction, un terrible secret permettait à
    la planète, sinistrée par la pollution, de subsister malgré tout : les vivants en bonne santé
    mangeaient les décédés sous forme de tablettes parfumées à la chlorophylle. Le recyclage en
    chewing-gum ou en sachet Liebig de nos ascendants encombrants n’est donc pas une idée neuve.

    Primes de départ et fromage de chèvre

    Dans le "plan vermeil" à soumettre au gouvernement, la synthèse de toutes ces "modestes
    propositions". En suivant à la lettre la plus carnassière d’entre elles, publiée en 1729, celle du
    grand écrivain irlandais Jonathan Swift.

    Révolté par le dénuement de ses compatriotes, cet homme de coeur à l’ironie mordante proposait aux riches de manger les bébés des pauvres pour soulager le pays de sa misère. Un devoir de solidarité nationale en quelque sorte, offrant une nourriture délicieuse à des palais raffinés et un moyen commode de rétablir les comptes de l’économie, sans recourir aux importations.

    Nos anciens dont la chair, il est vrai, est moins tendre. Isolés dans les villes ou maltraités
    dans leurs maisons de retraite, ces derniers seraient rassemblés dans une sorte de Disneyland
    paradisiaque et hygiénique, au fin fond de l’Ardèche. Bon air, produits du terroir, ambiance zen
    et médecines douces.

    Ce retour à la nature avec encens et fromage de chèvre n’est pas sans rappeler aux baby-boomers, que ne guette point Alzheimer, les fameuses communautés "babas cool" des années soixante-dix, sensées "changer la vie" avant que Mitterrand ne s’empare du concept.

    À "Bioland", c’est le nom de ce pré-Nirvana bucolique, les candidats à l’éternité bénéficieront
    d’une prime au départ sans retour. Et d’une assistance médicalement assistée afin de quitter le
    plancher des vaches sans ruminations inutiles !

    Chirac et Dassault sauvés du naufrage

    Un cimetière équivaut à six terrains de football. Il faut préconiser la crémation comme véhicule
    spatial pour les "Biolandais" ardéchois afin d’en finir avec la débauche stérile des mises en
    terre. Raffinement ultime : des urnes compactées réduiront les cendres à une grosse lettre
    recommandée que les héritiers pourront se faire adresser par la poste.

    Ce "plan vermeil", décidément merveilleux, n’a bien sûr qu’un seul but : ramener l’espérance de
    vie des citoyens à soixante-dix ans, afin de rééquilibrer la pyramide des âges en faveur de la
    jeunesse et du monde du travail. Bien qu’il s’adresse au gouvernement, nous sommes donc fondé à espérer le soutien du Medef.

    On tremble néanmoins à l’idée des ravages que cette éradication massive des soixante-dix cent dix ans pourrait causer chez nos élites. Les bancs vides de l’Assemblée nationale. Le Sénat désert.
    L’Académie française transformée en nurseries. Les conseils d’administration privés de leurs vieux jetons de présence. Les fauteuils présidentiels laissés à l’appétit des jeunes loups type Sarko.
    Un vrai cauchemar…

    Il serait bon d'exempter du voyage tous les personnages avancés en âge dont l’activité (ou
    l’inactivité) reste utile à la nation.

    Voilà donc Jacques Chirac, Serge Dassault, le baron Sellière, Valery Giscard d’Estaing et même le
    Pape, si le plan est adopté à l’échelon européen, sauvés de la vieillesse conçue comme un
    naufrage. Tant pis. Nous irons tous nous faire compacter au paradis de Bioland. Mais sans eux…

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  • politique politique politique politique politique politique politique politique politique politique

    Stratégies de manipulation

    Les stratégies et les techniques des Maitres du Monde
    pour la manipulation de l'opinion publique et de la société...

    1 La stratégie de la diversion

    Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économique
    s, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes.

    La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique.

    « Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")

    2 Créer des problèmes, puis offrir des solutions

    Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

    3 La stratégie du dégradé

    Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement.

    4 La stratégie du différé

    Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
    Exemple récent: le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple: les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.

    5 S'adresser au public comme à des enfants en bas-age

    La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TV française pour le passage à l'Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi?
    "Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")

    6 Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion

    Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...

    7 Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise

    Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.

    "La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures."
    (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")

    8 Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

    Encourager le public à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, et inculte...

    9 Remplacer la révolte par la culpabilité

    Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!...

    10 Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes
    Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.


    THEMES ASSOCIES


    Le Meilleur des Mondes, d'Aldous Husley

    Dans ce livre de science-fiction visionnaire, Aldous Huxley imagine ce que serait la dictature parfaite: une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, et où les individus seraient génétiquement conditionnés. Un système d'esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude".

    Les projets des Maitres du Monde

    Les projets des Maitres du Monde pour un contrôle global des individus et de la société: manipulations génétiques, contrôle des esprits, implants, traçabilité, nouvel ordre économique...


    "Armes silencieuses pour guerres tranquilles"

    Ce document Top Secret se définit comme un "manuel de programmation" de la société. Il expose en détail les stratégies des "Maitres du Monde" et révèle des clés essentielles pour comprendre les véritables règles du jeu qui sous-tendent la transformation radicale et accélérée de la société et de l'économie mondiale.


    L'idéologie des Maîtres du Monde

    Les principes-clé des Maitres du Monde, et le nouvel esclavage qui en découle, tel que George Orwell l'avait annoncé dans "1984"...


    De l'info sans infos

    Quand l'information véritable est remplacée par les sujets anecdotiques, les micro-trottoirs, et les reportages insignifiants sur la vie quotidienne...


    2 Mondes, 2 Ordres, 2 Lois

    Le premier ordre, officiellement proclamé, s'applique au public, aux citoyens ordinaires. Le second ordre, qui régit réellement la société, s'applique aux détenteurs du pouvoir et aux organisations économiques.


    La fin programmée de la démocratie

    Nous vivons depuis dix ans un changement radical du type de régime politique dans les pays occidentaux, avec l'avènement d'un nouveau pouvoir, celui des réseaux économiques et financiers. Voici les raisons pour lesquelles nous pouvons dire que nous ne sommes déjà plus tout à fait en démocratie.


    Schizophrénie organisée

    Alors que les problèmes écologiques, démocratiques, économiques et géopolitiques s'aggravent dangereusement, le décalage se creuse entre les problèmes réels perçus par les citoyens dans leurs moments de lucidité, et les problèmes mis en avant par les dirigeants politiques et leurs relais médiatiques.


    Guerre sociale, la nouvelle guerre mondiale

    Une nouvelle guerre mondiale a commencé. C'est une guerre sociale et intérieure, une guerre d'élimination contre une population devenue trop nombreuse et inutilement coûteuse.


    Les chemins de l'intelligence

    L'intelligence dépend de notre aptitude à utiliser pleinement les possibilités de notre esprit. Voici donc quelques clés pour devenir "plus intelligent"...

      


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